Intelligibilité structurale du trait

BEAUCOUP de ce que vous n’avez jamais voulu savoir sur le TRAIT

 

Intelligibilité structurale du trait propose l’analyse de certains problèmes capitaux tournant autour du ”trait”.

Cette analyse se développe en quatre temps.

Le premier – fût-ce au prix d’une remise en cause de divers ouvrages faisant ces jours autorité – propose, ce qui n’est pas rien, d’éviter la calamiteuse confusion que fomente ordinairement la langue française avec ce qu’elle accepte de nommer ”trait” et ce qu’elle accepte de nommer ”ligne”.

Le deuxième envisage, s’agissant de ce que, donc, la langue française nomme ”trait”, plusieurs problèmes sur lesquels paraît s’étendre, communément, un curieux silence.

Le troisième s’applique à revisiter, et la peinture, et le dessin.

Le quatrième permet de saisir que, loin de toute dérive qui l’écarterait de l’analyse, l’effort théorique, dans la mesure où il élabore, avec le jeu de ses concepts, une intelligibilité minutieuse, rend plutôt sensible à ce qui, sans son office, pourrait bien ne guère sauter aux yeux.

Ainsi se trouvent élucidés dans cet ouvrage, non seulement quelques pièges ourdis par la langue, mais encore les structures et les fonctions d’une forme aussi méconnue que répandue.

La démonstration est administrée en appliquant la règle dite « bizonale » qui cantonne le vocabulaire technique de la textique dans certaines zones minoritaires et identifiables au premier coup d’œil. Cette façon de procéder permet que le livre soit lu aussi bien par qui ne connaît pas les concepts de la discipline, voire souhaite continuer à les ignorer (il suffit de sauter les « technoscrits ») que par qui souhaite au contraire les saisir, voire les approfondir (il convient alors de les parcourir attentivement).

Une seconde caractéristique distingue le livre de Jean Ricardou : l’abondance des formules installant des articulations logiques (“En effet”, “Car”, “C’est que”), puisqu’on les trouve au début de presque chacun des paragraphes du texte.

Ce que cette façon d’écrire exhibe n’est rien de moins, vis-à-vis de la lecture, qu’un scrupule majeur : celui de réduire au moindre le péremptoire des assertions (qui pullule, en général, dans les écrits ordinaires), par le recours à une argumentation suffisamment soigneuse pour qu’en soient étayées, sans attendre, et la teneur, et la venue.

C’est que si, en Textique, la lectrice et le lecteur sont toujours invités à une ferme concentration de leur pensée, les texticiennes et les texticiens se trahissent à ce qu’ils ont à cœur, systématiquement, de leur en fournir au mieux, fût-ce parfois au prix d’offusquer, les moins douteuses chances.

[d’après la présentation de Jean Ricardou, Textica 1, 2, 3,
Intelligibilité structurale du trait, p. 14-15]

Table des matières
  1. Introduction
  2. Confusion
  3. Définition
  4. Idéalisation
  5. Différenciation
  6. Linéation
  7. Décontamination
  8. Présentation
  9. Représentation
  10. Minimalisation
  11. Altération
  12. Étymologisation
  13. Précautions
  14. Formation
  15. Institution
  16. Constitution
  17. Démarcation
  18. Accumulation
  19. Localisation
  20. Hybridation
  21. Transformation
  22. Variation
  23. Accentuation
  24. Effectuation
  25. Discrimination
  26. Utilisation
  27. Répartition
  28. Abolition
  29. Spécification
  30. Affectation
  31. Professionnalisation
  32. Exploration

Format (en mm) : 170 x 240
Présentation : Broché
Nombre de pages : 192

ISBN : 978-2-87449-142-9

Prix public TTC : 19 euros

Couverture - Textica 2 - Intelligibilité structurale du trait